Maxence et le bien être hors secte

Critique du livre Maxence et bien-être hors secte

Je vous invite à lire le livre autobiographique en français de Maxène Edmond « Maxence et bien-être hors secte ».

Maxène décide de s’immerger dans l’environnement des Témoins de Jéhovah, attiré par la gentillesse de deux prédicatrices. Baissant sa garde à cause de l’environnement chaleureux dans lequel il évolue, il se distancie progressivement de ses amitiés et de ses convictions d’origine. Cette idylle ne durera qu’un temps limité, puisque la raison reprendra le dessus sur les sentiments, pendant la période de confinement (covid). Cette aventure le mènera malgré tout jusqu’aux abysses, à cause des implications de l’engagement de départ ainsi qu’en raison de l’ostracisme, appliqué à toute personne qui se sépare de cette organisation.

Ainsi, il commence son récit par une phase de recrutement, continue avec l’endoctrinement, l’isolement, la manipulation, les techniques de conditionnement et de sujétion psychologique, décrivant tout l’environnement et les interactions avec beaucoup de sagacité.

Il donne ses clés pour sortir du choc-post-traumatique du retrait de l’organisation des Témoins de Jéhovah et de la reconstruction, qui, dans son cheminement, passe par l’Egypte et l’expérience apathéiste, parcourant l’histoire de la science, de la connaissance et du christianisme de ces deux derniers millénaires dans cette région du monde.

Bien qu’ayant été surpris au départ par le ton employé et par son introduction, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, ses riches descriptions, son ton poétique et sophistiqué ainsi que ses phrases résonnant avec force tout au long de la lecture.

J’ai découvert et trouvé notamment très pertinent sa description des techniques permettant de manipuler les gens dans un environnement contrôlé, en faisant le parallèle entre les huit techniques de coercition décrites dans la charte de Biderman avec l’environnement des Témoins de Jéhovah, trouvant sa description complémentaire à celle de Steven Hassan.

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